Nous ne sommes pas ici et maintenant pour rien et pour longtemps. Parmi les milles & une contrainte que la vie nous impose dans la matière, il y en une chose que chacun partage, le temps. Et le temps, il est tantôt lent, lent dans les moments difficiles et souvent rapide dans les moments heureux.
Le mot temps vient de l’idée de couper, ordonner, distinguer ce qui s’écoule comme le lit d’une rivière. Il est une sculpture invisible qui transforme l’éternel en expérience vécue. Un fil qui lie le passé, le présent, et le devenir si toutefois c’est 3 là existent vraiment… Et si au lieu de courir ici et là, nous décidions de faire la paix avec lui ? Pendant longtemps, je ne me suis pas soucié du temps, cela m’importait peu, seule la qualité de la réflexion ou de l’action comptait à mes yeux mais en vieillissant, on se redécouvre lui et moi, tantôt on se cherche, tantôt on se coure après. Et si je courais après une illusion, une invention de l’Homme ? Et si le temps n’était pas linéaire mais élastique comme se plaît à dire une amie qui m’est chère ? La plupart du temps, nous subissons le temps mais il y a des moments où nous perdons la notion du temps qui passe, soit par ennui soit par une tête trop pleine. Au final, je dirais simplement qu’il y a le temps et le moment mais c’est sur le moment qu’il faut s’attarder selon moi. Pourquoi ? Parce que le moment, c’est le présent, le seul instant où on peut agir, le cadeau de la vie. Se reconnecter au présent, à son présent personnel, pas celui qu’on nous impose, c’est se reconnecter au tout et se libérer du passé & du futur, être pleinement dans l’instant.
